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J’ai eu une partie de jambes en l’air avec l’étranger croisé au quai du RER

Quand je n’étais pas encore sexuellement active, je rêvais d’une vie sexuelle normale, pleine d’amour, avec mon partenaire.
Au final, j’ai eu des expériences sexuelles très intéressantes, dont celle que je m’en vais vous conter, qui m’ont fait découvrir des parties de mon être dont je n’avais aucune idée.

Comment ai-je rencontre Monsieur du RER ?

Au début des vacances passées, je me suis inscrite sur un site de rencontre, histoire de rencontrer de nouvelles personnes. Je discutais fréquemment avec ce jeune homme plutôt beau que j’ai choisi rencontrer, même si nos échanges n’étaient pas divins.

Ce que je savais des discussions virtuelles, c’est qu’elles ne dévoilaient pas entièrement la personnalité et les capacités de l’interlocuteur, exception faite de quelques-uns. J’avais cependant un peu de réserve à ce propos.

En juillet, au cours d’un après-midi, j’empruntai le RER pour parcourir Paris dans le but d’aller à sa rencontre. J’ai manqué de près mon train et pendant quelques instants, j’ai crié ma rage, à l’unisson, avec un homme qui se trouvait derrière moi.

Je me tourne vers lui et nous rigolons de cette réaction instinctive. Un petit visage joyeux, des yeux amusants ; moins grands que les miens : un homme, je pense, cordial.

Nous discutons aisément sur le quai lorsque le train fit son apparition. Nous montons au même moment tout en poursuivant notre discussion. Il saisit ainsi la confiance au fil de la discussion, j’étais à l’aise avec lui et je trouvais ça plaisant.
Je lui confie que j’avais un rendez-vous que j’ai bien envie d’annuler.

Il en rit un moment et m’interroge sur la façon dont je me suis retrouvée à ce stade et me confie que sa petite amie venait de rompre avec lui, après 5 années de relation ; ce qui l’a déstabilisé. J’ai trouvé ça charmant.

Mon point d’arrêt n’était plus loin, de même que le calme et il demande à avoir mon contact téléphonique et me propose un verre pour le week-end. Il semble scandalisé par ce qu’il venait de faire et ce petit délire qu’il s’offre semble l’étonner. Cette rencontre inattendue me plait davantage.

D’un rendez-vous gâché à un second satisfaisant !

On se sépare et je vais le retrouver. Certes, l’apparence physique n’est pas un obstacle pour moi. Toutefois, je suis un tant soit peu offusquée par ce masque. Il n’a sûrement pas considéré la possibilité qu’on finisse par se rencontrer dans la vie réelle. Parfait !

On converse tranquillement, on se promène, on se fait des confidences et on rit. Il est plutôt drôle, mais dommage que le côté sublime manque encore à l’appel.

Il engage une discussion futuriste dans laquelle il emploie le « nous ». J’angoisse à cette idée et je pense m’échapper lorsqu’il va aux toilettes.

Il vient de commettre une grosse bourde. C’est vraiment déplacé. La rencontre se termine simplement et il me semble bien confiant et sûr de lui, une certitude qui date, probablement du moment où j’ai consenti à le voir.

Ceci finit par me laisser sur ma faim et je me mets à concocter mon propos sur l’amitié.

Après deux heures d’horloge, je vois un texto d’un numéro non enregistré :
« Et ton rendez-vous ? C’était comment ? »
48 heures d’échanges et nous voici, sur des sièges d’un bar, Monsieur du RER et moi, l’un face à l’autre.
On s’amuse beaucoup. Nous n’avons rien en commun, lui et moi.

On aborde tout naturellement les questions de sexe, chose que je ne fais pas d’ordinaire avec les personnes qui ne me sont pas familières. C’est l’unique point sur lequel nous nous entendrons de toute la soirée et je n’espérais pas mieux.
Cette conversation nous donne quelques envies et il me confie, pas très discrètement, que son domicile était à quelques pas de là. Nous nous retirons alors du bar comme deux intimes pour une promenade. Monsieur du RER nous conduit directement à son bâtiment ! Sérieusement ?

Mes ébats sexuels avec Monsieur du RER

Je lui explique que j’ai capté et il me dit que ça lui importe peu que j’ai capté. On part dans un fou rire enfantin et on s’embrasse finalement dans un jardin public d’enfants.

Ensuite, nous sommes pris d’une envie de nous réchauffer et on se précipite dans le hall de son bâtiment. À l’intérieur de l’ascenseur, l’atmosphère devient très chaude et on choisit le dernier étage.

Nous avions manqué de peu, de faire des bêtises dans l’ascenseur. Une fois chez lui, j’ai trouvé avec admiration une magnifique baie vitrée qui ne cache rien aux voisins. À défaut de m’intimider, cela m’excite.

Monsieur du RER se retire dans la salle de bains pour, sans doute, se préparer. Pendant ce temps, je me débarrasse de tous mes vêtements et à son retour, nous nous précipitons dans les bras, l’un de l’autre.

Il parvient à me détendre rien qu’en se servant de sa bouche, et je lui suis énormément reconnaissante de m’avoir une fois de plus renforcée dans l’idée qu’on peut avoir une vie sexuelle épanouie bien qu’étant poilue.

J’aimerais lui procurer le même plaisir. Il murmure, je crie de plaisir, nous émettons des gémissements et finissons par bondir sur le lit qui ne tient pas en place sous la vigueur de nos ébats. Au finish, le lit était tout défait à l’image d’un mobilier qui n’est pas couvert. C’était superbe.

Il me suggéra de venir la prochaine fois avec une amie, lorsque je retournais chez moi. C’est tentant, mais ce n’est pas évident que je désire le revoir. Je me sépare de lui rassasiée et heureuse. Je crois que l’aisance et la simplicité de notre rencontre s’en va avec moi.

Merci Monsieur du RER et au revoir !